Drones : objets publicitaires non identifiés

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Vous avez sûrement tous entendu parler des drones, ces aéronefs version miniature qui volent sans personne à bord, de manière télécommandée ou autonome et capables de filmer, prendre des photos ou encore porter des charges légères. Utilisés au départ pour des missions militaires, les drones commencent à se populariser et à être utilisés par des entreprises et surtout par des particuliers. Selon le cabinet Deloitte, il devrait y avoir un million de drones civils d’ici la fin d’année 2015.

Devant ce phénomène, les marques ont voulu, elles aussi, tester cette nouvelle technologie dans un but marketing pour notamment améliorer leur système de distribution comme c’est le cas, par exemple, d’Amazon, DHL ou encore Google qui souhaitent se lancer dans la livraison de petites charges par drones.

En matière de communication, les drones ont également réussi à séduire les entreprises et les agences de communication. Il faut dire qu’ils révolutionnent particulièrement les manières de filmer. De plus en plus de publicités incluent des prises de vues aériennes dans leur tournage. Cette année se tiendra même The New York City Drone Film Festival, le premier festival de films tournés uniquement avec des drones. Mais là où les marques rivalisent d’inventivité, c’est sur des opérations de communication où les drones sont détournés de manière innovante et créative. Voici une sélection des meilleures utilisations des drones pour des opérations de communication.

 

Dynamiser ses opérations de street marketing

Nous l’avons vu avec l’Oculus Rift et l’impression 3D, les opérations street marketing sont souvent l’occasion pour les marques de tester les dernières technologies et attirer les spectateurs friands de nouveautés. C’est ainsi qu’elles se servent des drones pour investir des lieux où il était auparavant compliqué d’accéder. C’est, par exemple, le cas de la marque de bière Brahma qui a livré des canettes sur une plage bondée ou encore Coca Cola qui a apporté des bouteilles à des ouvriers du bâtiment. Les drones sont utilisés pour ce genre d’opération en tant que livreur « nouvelle génération ». La marque Dove a transformé un drone en cigognes pour délivrer des produits pour bébé aux passants de la ville de Rio. Le site Funnyhowflowersdothat.co.uk a, quant à lui, travesti un drone en « cupidrone » qui avait pour mission de laisser tomber une rose rouge aux pieds d’amoureux pour la St Valentin.







 

Promouvoir ses produits depuis les airs

Quelle marque n’a jamais rêvé de pouvoir faire sa communication depuis les airs ? Il y a bien les publicités tractées par les avions aux bords des plages mais cela est aujourd’hui un peu dépassé. Désormais, il est possible de faire bien plus simple avec les drones et cela porte même un nom : le drone-vertising. Au Brésil la chaîne de magasins Camisaria Colombo a fait voler des drones habillés des produits en soldes. Même si le résultat est peu macabre et terrifiant, cela leur a permis de cibler les employés d’un quartier d’affaires. Même chose pour la marque de nouilles Wokker qui a accroché des panneaux promotionnels à des drones pour toucher les personnes travaillant dans les buildings et qui donc commandent souvent à emporter !



 

Faire le show lors d’évènements

Tout comme sur les opérations de street marketing, les drones sont également un bon moyen d’apporter de la nouveauté et de surprendre son public pendant un évènement. Le Puy du fou utilise par exemple une flotte de 50 drones synchronisés pour pimenter leur spectacle son et lumière. Une première pour un parc d’attraction.

Dans un autre genre, l’opérateur mobile BASE et Spotify se sont associés pour créer un drone équipé de plusieurs haut-parleurs de 450W et de diodes lumineuses. Cette discothèque volante a vu le jour lors d’un festival de musique. A leur arrivée, les festivaliers pouvaient rajouter à une playlist leur morceau de musique préféré que le drone diffusait depuis les airs.

 

Attirer l’attention des médias

Nouveauté oblige, les drones attirent l’attention et la convoitise des marques, du public et surtout des médias. Des entreprises ont donc testé de nouveaux concepts pour faire parler d’elles et attirer l’attention des journalistes et des blogeurs. Alors que, comme nous l’avons vu au début, la bataille fait rage entre les géants du web pour la livraison par drone, la chaîne Domino’s s’est amusée elle-aussi à concevoir un prototype de drone qui donne un aperçu de la livraison de pizzas du futur. Une vidéo qui aura fait parler d’elle avec plus de 1,5 million de vues sur Youtube.

Le restaurant YO! Sushi a, quant à, lui remplacé ses serveurs par des drones volants. Une curieuse utilisation qui va encore plus loin. Même si, à l’époque, le projet semblait en phase de test puis de déploiement dans tous les points de vente de la chaîne, il semble que cela n’ait pourtant jamais vu le jour et ne soit rien d’autre qu’un joli coup de communication.

 

En conclusion

Concernant le projet de Yo! Sushi, il y a aussi de nombreuses chances que la chaîne ait connu des difficultés légales pour faire aboutir son projet de serveurs volants. Il faut dire qu’en matière juridique, les lois se sont rudement corsées avec la banalisation de ces engins, en cause le nombre croissant d’accident et les survols de plus en plus fréquents de zones interdites : Maison Blanche, Elysée, centrale nucléaire… Aujourd’hui, c’est la principale limite qu’une marque va rencontrer lorsqu’elle va vouloir utiliser cette technologie pour son opération de communication. En effet, en France, un arrêté de 2012 énonce des règles très strictes en matière d’utilisation des drones, comme notamment l’interdiction de voler avec un drone sans demande officielle auprès de la Direction Général de l’aviation civile. Une demande qui doit intervenir 15 jours avant le vol et qui peut avoir un délai d’un mois de réponse. De plus, il est interdit de survoler une zone avec du monde (terrain de foot, évènement…) ce qui complique considérablement son utilisation marketing et bon nombre d’exemples vus ci-dessus ne seront jamais légalement autorisés en France.

 

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